mardi 13 février 2007

la condition des enfants en Afrique de l'est

Extrait de notre test editorial pour la bourse du voyageur Lonely Planet 2006
  1. Les enfants de Zanzibar, au large de la Tanzanie. (cf. photos 1 à 8)


Le réel trésor de l’île de Zanzibar, au-delà de ses paysages idylliques de sable blanc et d’océan turquoise, c’est sa population locale, et plus particulièrement encore ses enfants. En arrivant à Stone Town, la capitale de Zanzibar, nous avons vécu une anecdote

très drôle ; alors que nous cherchions un téléphone, un épicier nous a proposé d’utiliser le sien et, co

mme le numéro que nous avions ne semblait pas être bon, notre homme est parti chercher de l’aide et nous a confié sa boutique jusqu’à son retour. Si nous étions am

usés par cette situation plutôt cocasse, elle l’est devenue encore davantage quand, en quelques minutes, des hordes de petites filles ont surgi de toutes parts.

La boutique s’est alors rempli de rires et de « Djambo » de ces fillettes très enjouées.



  1. Scène II : Les enfants de Kisumu, près du Lac Victoria, Kenya. (cf. photos 9 et 10)


Notre visite de Kisumu, à l’Ouest du Kenya et à quelques kilomètres de Mwanza en Tanzanie, était motivée à la fois par notre envie de découvrir le Lac Victoria et par notre volonté de nous faire notre propre opinion sur le très controversé film d’Hubert Sauper, Le Cauchemar de Darwin. A notre descente de bus, nous avons vu des enfants mendier partout dans la grande artère de la ville, se droguer à la colle et finalement s’allonger dans le parc, inertes. D’autres travaillaient à une heure où ils auraient dû être à l’école. Un gamin d’à peine 8 ans nous a suivi pendant quelque temps et, quand nous avons compris qu’il ne demandait pas de l’argent mais qu’il lorgnait notre gâteau à la banane, nous lui avons donné et là, nous n’avons jamais vu des yeux briller comme les siens.


  • Photo 1 : Notre arrivée à Jambiani, sur la côte Sud Est de Zanzibar, suscite la curiosité des enfants du village, intimidés toutefois. « Une photo d’accord, mais on garde ses distances tout de même »…



  • Photo 2 : Après quelques jours, les enfants mettent leur pudeur de côté et nous accueillent par des « djambo ! ». Lorsque nous jouons avec eux, leurs éclats de rire rivalisent de gaieté avec leurs vêtements colorés.

  • Photo 3 (dans le texte): A Stone Town, la fameuse scène où nous avons gardé la boutique d’un épicier avec des hordes de fillettes, plus enjouées et taquines les unes que les autres.


  • Photo 4 : Le football est la passion n°1 du pays. Lorsque les enfants apprennent que nous sommes français, ils nous implorent de taper la balle avec eux. Etant donné notre niveau déplorable, nous refuserons, laissant le mythe « Zizou » intact.

  • Photo 5 : « Papi Zidane est un héros ». Cette inscription dans les rues de Stone Town reflète à la fois la passion des enfants du pays pour le football, et leur rêve d’en faire leur carrière professionnelle.

  • Photo 6 : Des gamins à Stone Town jouant dans une barque de pécheurs à imiter leurs papas respectifs. Car si le football est un rêve, l’avenir des enfants à Zanzibar est plutôt dans la pèche.

  • Photo 7 : L’innocence de gamins jouant dans l’Océan indien à marée basse, à la recherche de coquillages et autres trésors.

  • Photo 8 : La sortie des écoles à Jambiani : ici, même si on vit chichement, tout le monde va à l’école. L’uniforme scolaire est, à l’image des habitants, le résultat d’un métissage : héritage britannique dans son concept, adapté à la culture musulmane avec le port du voile.

  • Photo 9 : Après Zanzibar, contraste violent avec Kisumu, ville kenyane au bord du Lac Victoria. Ici, il n’est pas question pour les enfants de jouer ou d’aller à l’école… Il faut aider les parents au travail.

  • Photo 10 : Un jeune enfant vendant les maigres récoltes de ses parents sur le marché de Kisumu. Cet enfant a encore la chance d’avoir des parents, contrairement aux nombreux enfants des rues, qui mendient, se prostituent et se droguent.



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